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Le "Quingshui", l'un des derniers établissements de bains publics traditionnels de Pékin, est dirigé par le vieux Maître Liu et son fils cadet, Er Ming, simple d'esprit. La devise du "Quingshui" : aux bains, tout le monde doit se sentir bien. Pourtant Maître Liu est fatigué et son établissement vieillit. Un jour, son fils aîné, Da Ming, revient alerté par une étrange lettre...
Un très joli film sur les rapports entre modernité et tradition, entre indépendance et filiation, entre travail et temps libre. Délicat et sensible, ce film brosse le portrait d'une Chine en pleine transformation.
Stéphanie - section adulte
Avant de partir, Hutter confie Ellen à l'armateur Harding et à sa sœur Annie. De relais en relais, Hutter arrive à destination. Dans la taverne où il dîne, tous les clients réagissent violemment quand il déclare qu'il doit se rendre au plus vite au château du comte Orlock. Ils lui conseillent de ne pas aller là-bas à cette heure tardive. Hutter prend donc une chambre pour la nuit. Il y découvre "Le livre des vampires" qu'il se met à feuilleter et où il est dit qu'en 1443 naquit le premier Nosferatu (à partir de ce plan, le comte sera mentionné sous le nom de Nosferatu). Hutter ne prend guère le livre au sérieux...
Adapté du roman fantastique Dracula de Bram Stocker, Nosferatu fera date dans l'évolution de l'expressionnisme allemand et marquera l'histoire du cinéma. Considéré comme un chef d'oeuvre du cinéma fantastique, il inspirera de nombreux cinéastes.
Dominique Rousselet, vidéothèque
Dans les années 40, dans un petit village espagnol, le film Frankenstein (1931) de James Whale, est présenté aux spectateurs les plus téméraires. Parmi eux, la jeune Ana, enfant aux yeux impressionnables (Ana Torrent, seulement âgée de sept ans, que l'on reverra chez Saura et bien plus tard chez Alejandro Amenabar) qui ne comprend pas bien ses sentiments troubles à l'égard du monstre dans le film. Le soir venu, elle en reparle avec sa sœur et s'amuse à se faire peur mais les visions continuent de la hanter durablement. Autour d'elles, les effigies de Franco ou du Christ sont sur les murs et les habitants se sont repliés sur eux-mêmes : leur père s'occupe de ses abeilles, fasciné par leur organisation sociale ; leur mère entretient une vaine correspondance avec quelque mystérieux exilé. Dans les couloirs de la maison, les portes s'ouvrent inlassablement sur d'autres portes. Les fantômes du passé demeurent, éternels.
Film rare d’un des plus grands cinéastes européens. Il oscille entre représentation des peurs enfantines et film politique, entre contemplation et engagement, entre une réalité sociologique et des rêveries d'enfant. Un très grand film.
Dominique, vidéothèque
Il y a plus d'un quart de siècle, ce fut un choc. Utilisant avec une virtuosité stupéfiante toutes les techniques du reportage télévisé, Peter Watkins filme la course dans le désert imposée aux marginaux ou révolutionnaires, réels ou supposés, arrêtés après que le président américain eut décrété l'état d'urgence...
Un film de fiction utilisant toutes les techniques du documentaire, introduisant en permanence le doute dans l'esprit du spectateur : ces "Punishment Park", prisons à ciel ouvert de l'Amérique la plus rétrograde ont-elles existé ?
Stupéfiant. Et terrifiant !
Stéphanie - Section adulte
Marion, photographe d'origine française, vit à New York avec Jack, architecte d'intérieur. Pour donner un nouveau souffle à leur relation, ils partent en voyage à Venise - mais leur séjour est gâché lorsque Jack attrape une gastro-entérite. Ils décident alors de se rendre à Paris où Marion a toujours des attaches. Là encore, l' escapade amoureuse tourne court : entre les parents envahissants de la jeune femme, ses ex-petits copains dragueurs et la manie de Jack à prendre en photo la moindre pierre tombale, le couple ne trouve aucun répit !
Parviendront-ils à surmonter la tempête ? Ou passeront-ils maîtres dans l'art de la dispute ?
Un film très drôle sur le couple et toutes ses petites incompréhensions ! Pour découvrir Julie Delpy dans un rôle surprenant.
Stéphanie - section adulte
Vincent, consultant en entreprise, vient d'être licencié. Il décide de le cacher à son entourage, et de s'inventer un nouvel emploi à l'ONU, à Genève. Il passe ses journées et ses nuits sur la route, sur les parkings, ou dans un refuge en montagne, apprenant par coeur des documents pour étayer la fiction de son emploi, de sa vie.
Librement inspiré de la célèbre affaire Romand, déjà inspiratrice du troublant livre d'Emmanuel Carrère, "L'adversaire", ce film très beau et très sobre centre la réflexion non pas sur le sordide du fait-divers mais sur la place occupée par le travail dans le monde d'aujourd'hui et sur la manière dont on peut "employer son temps". Une réflexion intelligente qui porte un regard social et humain sur le travail, un sujet bien trop souvent réduit à une valeur monétaire aujourd'hui...
A découvrir absolument, tout comme "Ressources humaines", autre film du réalisateur Laurent Cantet, primé cette année à Cannes avec la palme d'or pour son film "Entre les murs" (adapté du roman de François Bégaudeau).
Stéphanie - section adulte
Le cadre : Metropolis, ville futuriste, abrite à la fois les hommes et les robots. Ils sont répartis en niveaux, les élites en haut des gratte-ciel, les pauvres et les robots au fond des souterrains.
L'image et la réalisation : magnifiques de finesse et de rythme, entre la 3D et le dessin animé.
L'histoire et l'intrigue : je vous laisse les découvrir...
Ce film est à la fois adapté d'un manga culte de Tezuka publié entre 1947 et 1949 et, bien entendu, très inspiré du chef d'oeuvre de Fritz Lang de 1927, Metropolis. La force du cinéma est ici de mettre en regard l'imaginaire, la culture et la société japonaise des années 40 puis 2000, et l'Allemagne des années 20.
Un court métrage de fiction troublant, autour du processus de création photographique de la photographe américaine Cindy Sherman. Le réalisateur choisit, en mettant en scène la comédienne Asia Argento dans deux rôles, la photographe et son modèle, de matérialiser en images le travail sur le dédoublement de Cindy Sherman, virtuose de l'autoportrait. A découvrir si on aime cette photographe...
Stéphanie - Section adulte
Les rues de Paris, 1960. Marceline demande aux passants : « Etes-vous heureux ? ». Echanges furtifs, légers. Pourtant, très vite arrivent les questions essentielles : la politique, le travail, l’amour, la solitude, l’ennui… On entre alors en immersion dans la France de 1960. Chef d'oeuvre du cinéma vérité, ce film est venu du désir de Morin et de Rouch de montrer comment les Français se « dépatouillent » avec leur vie.